À Quiberon, on plane sur les planches à voile

Sur l’eau. L’Association sportive et nautique invite les amateurs de planche à voile à faire le plein de sensations fortes grâce à des stages adaptés, aux petits comme aux grands.

« Les bons planchistes attendent la tempête pour pratiquer », livre Antoine Le Bayon, responsable de l’Association sportive et nautique de Quiberon (ASN). Pour atteindre ce niveau de maîtrise, les moniteurs de l’association proposent de former les amateurs de planche à voile et de leur apprendre à s’amuser en toute sécurité.

Une question d’équilibre

Le principe de la planche à voile paraît simple. « Cela consiste à tenir en équilibre sur une petite planche tout en maintenant une voile », explique Antoine. Cependant, les choses se compliquent lorsqu’intervient le vent. Ingrédient indispensable de ce sport nautique. Toutefois, les professionnels de l’ASN Quiberon forment leurs élèves en douceur. La première étape du stage se déroule au bord de la plage. « On apprend aux sportifs en herbe la bonne position à prendre pour relever la voile, sans se faire mal au dos, tout en gardant l’équilibre. » Se tenir droit comme un I et bien positionner ses pieds sur la planche en fonction de la direction du vent seraient les secrets de la stabilité. « Le planchiste doit toujours être face à sa voile. Voile qui s’oriente comme un drapeau dans le vent », ajoute Antoine.

En quête de planning

L’étape suivante de la formation : apprendre à avancer. À la voile et à la planche s’ajoute le wishbone, une sorte de poignée fixée à la voile qui permet de voguer et de se diriger. Une fois le wishbone maîtrisé, les sportifs peuvent découvrir le planning, le Graal du planchiste selon Antoine. Avec un vent fort, la planche décolle de l’eau. Seul l’arrière reste sur la mer. Le planchiste peut avancer jusqu’à 25 noeuds. « C’est le sport nautique de planche qui permet d’aller le plus vite », affirme Antoine. À cet instant, on ne parle plus de planche à voile, mais de windsurf.

Lorsque les élèves gagnent en compétences et en assurance, ils peuvent être équipés d’un harnais. Un accessoire accroché au wishbone qui permet de lâcher les mains et de maximiser les sensations. « Grâce au harnais, le planchiste gagne en stabilité et en performance. Il n’a plus besoin de tenir sa voile. C’est moins physique. »

Entre 5 et 10 h de formation

Une fois le harnais et le wishbone maîtrisés, le planchiste peut « s’amuser à faire des figures, comme des loopings par exemple. » Selon Antoine, cinq à dix heures de formation sont nécessaires pour découvrir les premières sensations de planning.

Les élèves sont formés devant Port-Haliguen, Saint-Julien, puis le long de la côte.

Stage (accessible dès 10 ans) à la semaine en groupe (2 heures par jour, 155 €) ou cours particuliers (62 € l’heure). Tarifs dégressifs. Le centre est ouvert tous les jours de 9 h à 18 h. Contact : tél. 02 97 30 56 54.